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    1 month ago

Saturday, July 17, 2010

Saturday, July 17, 2010 6:23 pm by M. in , ,    No comments
More (good) reviews of last week's performance at the Festival de Montpellier of Bernard Herrmann's Wuthering Heights opera. In the picture: Boaz Daniel, Laura Aikin © Luc Jennepin, Source

ResMusica:
Wuthering Heights est fait de cellules mélodico-rythmiques qui s'enchaînent ou de longs tunnels erratiques. De très beaux instants qui se suivent sans réelle homogénéité, ou de longs passages franchement ennuyeux. L'orchestration se fait toujours chatoyante, l'orchestre, utilisé au grand complet, ne couvre jamais les chanteurs et l'écriture vocale est très bien menée. Effectivement, quelques coupures auraient été bienvenues. Mais le compositeur s'y oppose...
Pour servir cette unique représentation, Alain Altinoglu a pris la partition à bras-le-corps. L'écriture brillante de Herrmann est rendue avec fougue par l'Orchestre National de Montpellier – moyennant quelques décalages bien pardonnables avec une partition si longue et exigeante. Les déchainements sonores sont toujours bien contrôlés, cela sonne grandiose sans tomber dans la grandiloquence ou le vulgaire, un piège qui peut être facile avec cette musique post-romantique qui louche souvent vers Delius, Strauss ou Vaughan Williams.
La distribution est aussi de très haut niveau. Laura Aikin, malgré un vibrato parfois excessif, défend avec brio la lourde partie de Cathy, la fille hystérique de la famille Earnshaw. Boaz Daniel, jeune baryton israélien, est une des deux découvertes de la soirée. La voix est puissante, le timbre sombre, la ligne de chant toujours bien soutenue, et il sait éviter « l'aboiement » si facile dans ce genre d'oeuvre très expressive – ce que ne fait pas malheureusement Vincent Le Texier, qui compense une certaine faiblesse vocale en surjouant son rôle d'ivrogne. L'autre découverte est la très jeune mezzo Marianne Crébassa, à qui nous ne pouvons que souhaiter le meilleur avenir. Voix homogène, timbrée, puissante, nous lui espérons de judicieux choix professionnels pour que sa carrière soit la plus longue possible. Hanna Schaer, Yves Saelens, Jérôme Varnier et Nicolas Cavallier, comprimarii de luxe, complètent cette distribution idéale.
Wuthering Heights reste un peu longuet, malgré de véritables moments de grâce. Peut-être est-ce accentué par la version de concert ? Cet opéra une fois mis en scène, les lenteurs propres à l'œuvre en deviendront sûrement plus acceptables. (Maxime Kaprielian) (Google translation)
Le Figaro:
Le jeu en valait la chandelle même si ce n'est pas le chef-d'œuvre du siècle: il y a des longueurs, l'écriture vocale prosodique est assez uniforme et dès qu'il est question d'amour, violons et harpes ont une nette tendance au sirupeux. On ne donne ni dans la litote ni dans le non dit. Mais quelle puissance! Quel sens des climats! Quel talent d'orchestrateur! C'est l'orchestre le moteur et le fil conducteur; c'est par lui que l'on entre dans les atmosphères du roman d'Emily Brontë. On décèle bien une pincée de Richard Strauss, des relents viennois, plus encore que wagnériens, mais cette partition ne ressemble à aucune autre.
Le secret, pour réveiller la belle endormie? La confier à une distribution de premier ordre. C'est ce qui s'est produit à Montpellier. D'abord grâce à la direction magistrale d'Alain Altinoglu, incarnation du chef lyrique, aussi attentif au drame qu'aux équilibres, capable de ménager les voix tout en les soutenant. Avec lui, l'Orchestre de Montpellier sonne glorieusement. Malgré la version de concert, les personnages masculins sont campés avec une vérité rare, en particulier l'opposition des voix graves entre Boaz Daniel et Vincent Le Texier. Laura Aikin apparaît plus réservée, ce que devrait corriger l'enregistrement: ce que l'on a entendu est publiable, espérons le CD! (Christian Merlin) (Bing translation)
Ionarts posts about this concert and In Fernem Land publishes a very interesting and complete article about the opera and this particular performance, highly recommendable (in Catalan, but with translation options).

EDIT: Richard send us the review published on Classiqueinfo:
La production donnée en cette année 2010 à Montpellier a pour elle de nombreux atouts : un orchestre très réceptif à la direction imaginative et parfaitement en phase avec le propos du livret d’Alain Altinoglu, un plateau vocal d’une grand homogénéité et une salle (l’Opéra Berlioz) à l’acoustique exceptionnelle, permettant de goûter parfaitement l’originalité de l’orchestration et ses multiples détails. Parmi tant de détails à citer, nous mentionnerons le final du premier acte et son « Christmas Carol », admirablement bien défendu par la troupe de jeunes chanteurs du groupe vocal Opéra Junior, peu désarçonnés par l’apparition dissonante de la clarinette basse au beau milieu de leur chœur. Nous mentionnerons également la remarquable composition de Vincent Le Texier, très à l’aise pour interpréter Hindley Earnshaw, l’écorché vif alcoolique (exceptionnelle aria de la vengeance durant le 4e acte) et l’abattage de Boaz Daniel dans le rôle de Heathcliff, rôle tout en aspérité et contradictions qu’il est facile de rater. Laura Aikin n’est pas toujours à son aise dans le rôle de Cathy, accentuant parfois le côté « jeune fille » de son personnage sans parvenir toutefois à camper son autre face, celle d’une jeune sauvageonne à l’esprit exalté. Enfin, et c’était là la révélation de la soirée, il convient de louer la voix et le timbre magnifiques de la mezzo-soprano Marianne Crebassa, véritable Isabella Linton, parvenant même à faire oublier que l’on était ici en présence d’une version de concert sans mise en scène. Une magnifique soirée, donc, et l’on attend comme il se doit avec impatience l’enregistrement qui devrait suivre. (Read more) (Vincent Haegele) (Google translation)
EDIT (October 2010): The October issue of Opera News (Vol. 75 No 4) talks about this performance:
This year's opera offerings began with Wuthering Heights, by Bernard Herrmann (1911–75), remembered as the composer of the film scores for Citizen Kane, Taxi Driver and many of Alfred Hitchcock's American movies. Wuthering Heights suffered during the composer's lifetime from the fact that Herrmann would never countenance any cuts, although the work was recorded in London in the 1960s. It was only after the composer's death in 1975 that the opera got its first staging, in Portland, Oregon, in 1982.
Montpellier's performance provided the chance to hear the work in its nearly three-hour entirety. There is much to enjoy in this Delius-meets-Hollywood score, with certain themes familiar from the composer's film work. Sadly, Herrmann did not demonstrate Hitchcock's sense of dramatic concision in this sprawling adaptation of Emily Brontë's novel, but the Festival cast the work from strength, and Alain Altinoglu conducted the Montpellier orchestra with panache and precision on July 14.
Soprano Laura Aikin's faultless technique and artful phrasing made the most of her music, but dramatically she was too reserved opposite the finely sung Heathcliff of solid baritone Boaz Daniel. It was left to Hanna Schaer, a wonderful mezzo, to create the most credible character as Nelly Dean. Bass Jerôme Varnier and baritones Vincent Le Texier and Nicolas Cavallier made notable contributions, but their lack of conversational English could be a problem for repeated listening in the recording planned of this performance: French accents sound especially unlikely in Bronte's Yorkshire. Mezzo Marianne Crebassa could be pardoned her confused diction as Isabel, such was the generosity of her voice and her ability to play the piano part of her role with such aplomb. This is a local talent to watch. Tenor Yves Saelens made the most of Linton's aria, which is one of the highlights of the atmospheric score. (Stephen J. Mudge)
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