Télérama (France) reports that starting yesterday December 21st,
France Culture radio is broadcasting a ten-episode adaptation of
Jane Eyre by Julie-Marie Parmentier.
De cette œuvre puissamment romanesque, France Culture a tiré un feuilleton en dix épisodes. Julie-Marie Parmentier (ancienne pensionnaire de la Comédie-Française, vue dans Les Blessures assassines, No et moi ou Les Adieux à la reine au cinéma) y incarne l'orpheline à travers le temps. On la rencontre enfant, sous la garde d'une tante revêche, rabaissée par son cousin prétentieux. Visiblement précoce, la gamine, considérée comme un « esprit vulgaire » et « duplice », sait prendre du recul quant à son humeur — « faite de doute, d'humiliation et d'un sentiment d'abandon ». Elle narre sa propre histoire de façon claire, sans pathos. Placée dans un orphelinat, elle subit « le froid qui transperce, la faim qui tenaille ». Se fait une amie, la douce et raisonnable Helen Burns, qui va mourir du typhus. Ravagé par une épidémie de la terrible maladie, l'institut est réhabilité, Jane Eyre y devient enseignante.
La jeune femme mène « une vie uniforme mais point malheureuse », et ressent « un désir de liberté ». Elle passe une annonce pour enseigner le français, le dessin et la musique à l'extérieur de l'établissement où elle a grandi. Comme dans un conte de fées, la voilà embauchée dans un manoir pour éduquer la pupille d'un certain Edward Rochester. L'homme ne prend pas de gants avec elle, l'assure qu'elle ressemble à un « spectre », l'engage à parler sans frein. Mûre, posée, Jane use d'un ton franc et sincère. Ensemble, ils dissertent de morale, philosophent. Forcément, après la reconnaissance, l'affection, c'est l'amour qui les lie progressivement. Un mariage est prévu, mais Rochester n'est pas tout à fait honnête concernant sa situation, et son silence va tout faire capoter…
Lyrique mais sans lourdeur, la belle écriture de Charlotte Brontë est ici habilement transposée par Pauline Thimonnier. L'adaptation radiophonique séduit entièrement. La réalisation de Juliette Heymann est fine, la musique discrète mais évocatrice, les bruitages de Patrick Martinache subtils et forts – l'auditeur est complètement immergé dans une bagarre entre Jane et son cousin, ou se sent comme doucement frôlé par Jane et Edward lorsqu'ils se déclarent. Surtout, l'interprétation de Julie-Marie Parmentier est impeccable : sa diction claire, sa voix fraîche lui permettent d'adopter un timbre tantôt enfantin, tantôt plus mature. Toujours convaincant. (Laurence Le Saux) (Translation)
The broadcast is Monday to Friday at 8:30 pm (EST) until January 1st on France Culture. It's available online as well.
It's an international day for our Jane as
The Asian Age mentions it in an article about the current state of the arts in China.
But China is changing. Or so I gathered from the effervescent Willy Tsao who runs three major modern dance companies in China, and had brought one of them — BeijingDance/LDTX — to Kolkata. He told me private dance companies are now permitted, and that artistic commitment and professional competitiveness are triumphing over the ideological restraints of China’s past.
I could believe that having seen the Shanghai Ballet’s London debut with an imaginative rendering of Charlotte Brontë’s classic Jane Eyre. (Sunanda K. Datta-Ray)
The Irish Times interviews writer Danielle McLaughlin.
What book changed the way you think about fiction? Wide Sargasso Sea by Jean Rhys. [...]
What book influenced you the most? It’s difficult to pick just one, but Wide Sargasso Sea was a big one for me. (Martin Doyle)
This is how
Comics Alliance describes one of the runner-ups to the best new webcomic 2015 category:
Runner-Up: Fantome-Stein
Frankenstein endures as long as our conflicted relationship with our creations and our children endures, and in this comic, Frankenstein (okay, Frankenstein’s monster, you no-fun sticklers) endures as the inspiration for the Phantom of the Opera, with all the romantic horror that implies. Everything about this comic, written and drawn by Beka Duke, is drenched in atmosphere, with thick scratchy inks, bold lettering with perfectly chosen fonts, and desaturated colors wringing the operatic melodrama for all that it’s worth. If you love stories like Wuthering Heights and Crimson Peak, this comic should do right by you. (Charlotte Finn)
And this is how
The National Student describes Marina and the Diamonds'
I'm a Ruin:
With this track, Diamandis explores romance’s destructive potential with her quirky vocal delivery. And the accompanying music video is one you shouldn’t miss, with its captivating choreography making the release almost a 'Wuthering Heights 2.0' (if you were to add some jellyfish and sparkly eye make-up into the mix). (Kieran Launder)
Culture from the Cheap Seats reviews
Jane Eyre in the National Theatre's production.
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