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    1 month ago

Monday, August 01, 2011

Monday, August 01, 2011 1:50 am by M. in    No comments
La Maison des Soeurs Brontë is a theatre play by Patrick Antoine which is touring la Manche this summer. Although we are late for the July dates, there are still a couple of chances to see it this August. These are the details:
La Compagnie Patrick Antoine
La Maison des Soeurs Brontë
by Patrick Antoine

Dates:

 Les fours à chaux du Rey de Regnéville-sur-Mer : 12 et 13 juillet à 21H
 Le manoir du Tourp : 16 et 17 juillet à 21H
 Le château de Crosville-sur-Douves : 20 et 21 juillet à 21H
 Saint-Pair-sur-Mer (centre-ville) : 28 juillet à 21H
 L’île de Tatihou : 2 août à 19H30 et 3 août à 20H30
 L’abbaye de Hambye : 6 et 7 août à 21H

Imaginez…
Dans le Yorkshire, au nord de l’Angleterre,
une lande désertique, sans limite.
Au sommet d’une colline où hurle le vent,
le presbytère de Haworth.
Là vivent des personnages hors du commun :
la famille du révérend Patrick Brontë.
Ses filles, Charlotte, l’ainée,
Emily et Anne,la cadette
Son fils Branwell, intelligent,
talentueux, rongé par la cocaïne et l’alcool.
Et la tante Elizabeth, venue remplacer
leur mère, morte à 38 ans.
La coutume veut qu’un texte parle de son travail.
La coutume veut qu’un metteur en scène parle de sa réalisation.
…Dans les deux cas, cela aboutit à décrire une passion !
Rien n’est plus difficile.
Entre vous et moi, sachez que c’est un long chemin, dans le cas présent, qui a duré deux
ans, pendant lequel neuf cents répliques ont été semées.
Pourquoi ?
Parce que trois jeunes femmes, isolées dans un presbytère, en haut d’une colline où « soufflent les vents », ont écrit sept romans dont trois chefs-d’oeuvre, durant leur courte vie.
Elles sont mortes toutes les trois à trente ans.
Dans l’époque où je vis, cela m’a semblé diffi cile à concevoir.
Quelle capacité de réflexion leur a-t-il fallu ?
Comment ont-elles pu poser un tel regard sur des êtres humains imaginaires ?
J’ai donc ouvert la porte… et j’ai observé ces trois soeurs étranges, leur frère, Branwell, tourmenté par l’alcool et la maladie, leur père, le pasteur Brontë, à l’affection refoulée… tous concentrés sur eux-mêmes, comme un groupe d’exilés, perdu sur la lande du Yorkshire.
Le titre de ma pièce s’est imposé…simple « la maison des soeurs Brontë ».
(Patrick Antoine)
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