Today we have a very French Brontë day:
Jane Campion is presenting her new film
Bright Star at Cannes 2009. The film explores
the love affair between 23 year old English poet, John Keats, and the girl next door, Fanny Brawne, an outspoken student of fashion. According to the director in
Le Figaro, her heroine is more Brontë than Austen:
Pensez-vous que si Keats n'avait pas rencontré Fanny, son œuvre en aurait été changée ?
Quand on aime, on baisse les armes, on est complètement vulnérable. C'est une sorte de rite de passage. Il faut être ouvert à la souffrance comme à la grâce. Quand Keats rencontre Fanny, il est assez sarcastique à propos de l'amour. Il pense d'abord que Fanny, à cause de son obsession pour la couture et pour la mode, est frivole et ridicule. Mais il apprécie son esprit vif, frondeur. Lorsque Tom, le jeune frère de Keats, meurt, Fanny lui ouvrira alors vraiment son cœur. Fanny, à mes yeux, est un personnage qui se situe plutôt du côté des héroïnes d'Emily Brontë que de celles de Jane Austen. Les personnages de Jane Austen travaillent pour gagner leur vie et trouver de l'affection alors que ceux d'Emily Brontë font preuve, comme Fanny, de beaucoup plus de volonté et de caractère. Fanny, qui n'avait pas un sens pratique, avait une pensée plus magique. Elle était incapable d'embrasser la réalité. On se trompait sur son compte, dans son entourage, tout le monde pensait qu'elle était destinée à faire un riche mariage. Elle a préféré Keats qui était d'une pauvreté absolue. (Emmanuèle Frois) (cut and paste on Google translation )
The film itself is described on
Écranlarge as:
[F]ilm au romantisme exacerbé que l'on dirait tout droit sortie d'une adaptation d'un des romans des Sœurs Brontë mais aussi et surtout dans la lignée de La leçon de piano Palme d'or ici en 1993. (Jean-Noël Nicolau) (Google translation)
Parutions reviews
Édith & Yann's Les Hauts de Hurlevent comic:
La société victorienne, ses hiérarchies rigides, ses rudesses… Tout un monde, cruel pour les pauvres et les délaissés. L’histoire des Hauts de Hurlevent est un classique, le récit d’un enfant Heathcliff, adopté par un brave homme, Mr Earnshaw, qui l’a trouvé dans un caniveau et le ramène chez lui. Mais l’enfant de la rue, bohémien à la peau sombre, regard noir et caractère un peu sauvage à apprivoiser, se heurte à la haine d’une partie de sa nouvelle famille et des proches, à commencer par Hindley, le fils de Mr Earnshaw, peu enclin à le considérer comme un frère, et à peine comme un être humain. Entre les deux enfants, le duel ne fait que commencer, alors que Catherine, la soeur d’Hindley, s’amourache peu à peu du petit sauvageon, devenu un beau jeune homme. Mais la vie est cruelle et se charge d’éloigner, un temps, les deux jeunes gens. Catherine se marie “dans son monde” et Heathcliff, à bout d’humiliations, s’enfuit. La vie reprend sur la lande… jusqu’au retour de Heathcliff, assoiffé de justice…
Les Hauts de Hurlevent relèvent quasiment du huis clos : une demeure sombre perdue dans une lande, un face-à-face entre deux enfants que tout oppose, une “bonne” (sic.) société hostile à Heathcliff, perclue de préjugés, plus bête que méchante… mais si idiote ! L’adaptation de Yann est édulcorée, mais efficace : en quelques paroles et quelques images, il a su mettre en scène une ambiance, une atmosphère, une époque même. Le graphisme d’Edith peut, dans un premier temps, surprendre, plus enfantin qu’adulte… On se dit que l’ouvrage est quand même un classique, que c’est une histoire sérieuse… une réaction victorienne ? Puis, très vite, le graphisme convainc, par son attention aux détails, aux personnages, aux allures, aux regards échangés. Le style d’Edith ne dénature pas l’histoire, au contraire, il va à l’essentiel, à savoir l’égarement d’un enfant dans un monde brutal de grandes personnes, et confronté à d’autres petits adultes en réduction, déjà imbus de préjugés. Exploitant les aspects psychologiques du roman, Edith a su individualiser chaque personnage, conférer à chacun une épaisseur. Une belle adaptation, fidèle à l’esprit de la collection Ex-Libris. (Gilles Ferragu) (Google translation)
The Guardian reviews
Elaine Showalter's A Jury of Her Peers: American Women Writers from Anne Bradstreet to Annie Proulx mentioning of course the previous scholar milestone in her author's career:
In other words, the women Showalter surveys were all in need of a room of their own. In one sense, this is a familiar story, told not only by Virginia Woolf, but by Showalter herself 30 years ago, in A Literature of Their Own: British Women Novelists from Brontë to Lessing, her pioneering genealogy of British women's fiction within its social, cultural and political contexts. One of the founders of feminist literary theory, Showalter has long insisted that women writers should be taken on their own terms, and joined the chorus of her peers in the 1970s and 80s arguing that many had been unjustly neglected on the basis of their sex. Rebuttals soon followed that these writers had been justly neglected on the basis of merit, and should continue to be neglected. (Sarah Churchwell)
A.V. Club reviews the latest installment of Marvel's
Cloak & Dagger: Child of Darkness, Child of Light:
They’re odd but resonant characters, locked into a relationship with Catherine-and-Heathcliff levels of angst and determined to save other kids from grim fates, even if they aren’t sure how to go about it without simply killing every criminal they see. (Keith Phipps, Leonard Pierce, Tasha Robinson and Zack Handlen)
Another Brontëite: writer
Lisa Jackson, who is interviewed in
Bookreporter:
Jodie from Commerce City, CO: What are your favorite things to read? Who are some of your favorite authors?
Lisa Jackson: I read whatever's current and popular. If a book is continually on the bestseller lists, I want to know why. I also read by recommendation. Oh, I have tons of favorite authors. I like Sue Grafton, William Lashner, Harlan Coben, Charlotte Brontë, Steve Martini, Stephen King, Dan Brown, John Grogan, Chris Bohjalian, Sue Monk Kidd, Daphne DuMaurier, Khaled Hosseini, Nelson DeMille, Tami Hoag, Greg Iles, and Dennis Lehane, to name a few.
Acta Fabula reviews Alain Lescarts's
scholar book
Splendeurs et misères de la grisette. Évolution d’une figure emblématique:
L’appropriation anglophone de la grisette témoigne de son succès populaire. S’appuyant sur les œuvres de Sterne, de Charlotte Brontë et d’Elizabeth Gaskell, mais aussi sur les comptes-rendus des journaux américains, Alain Lescart montre dans les dernières pages de son livre combien ces écrits contribuent au portrait de la Parisienne en femme romantique, passionnée, aimante, tragique, coquette, futile, superficielle, facile. Mais le personnage permet aussi, comme chez Brontë, de défier la vision classique du mariage et du rôle social des femmes. (Olivier Penot-Lacassagne) (Google translation)
Clave digital discusses El amor en los tiempos del cólera by Gabriel García Márquez:
Me recuerda otras grandes y absurdas historias de amor, como la de King Kong, que es quizás la más absurda y tierna de todas, y una de las más trágicas, tan trágica como la del Conde Drácula que persigue y es perseguido por su obsesión más allá de la muerte y de la sangre, algo parecido a lo que ocurre en “Cumbres borrascosas”. (Pedro Conde Sturla) (Google translation)
A Wuthering Heights in Rangoon in
Foreign Policy Journal, a member of the international jewel thief network
Pink Panthers reminds the
New York Times of Heathcliff,
Fairaudio insists on comparing
Soap & Skin and Kate Bush's Wuthering Heights (in German) and an absurd liking of melancholia and (female) readers of Wutheing Heights in
El Manifiesto (in Spanish).
Huffenglish shares a teaching Wuthering Heights experience and
cstmch uploads to YouTube
Remembrance by Emily Bronte, using Nothing else matters by Apocalyptica for the soundtrack.
Categories: Books, Brontëites, Comics, Movies-DVD-TV, Poetry, References, Wuthering Heights
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