Un paradis d'amour

Dave is a Dutch Francophone singer who was pretty popular in the 70s in France. Recently RFI Musique interviewed him on his recent 80th anniversary concert celebration in Paris.

Est-ce qu’on peut s’attendre à ce que vous regardiez dans le rétroviseur dans le choix des chansons ?

Ce sera déjà plus long que Patrick Hernandez ! (rires) J’ai décidé de faire un tour de chant – je préfère ce terme, car je suis de l’époque de Juliette Gréco ou pas loin – qui sera globalement basé sur les chansons qui m’ont fait connaître, majoritairement celles des années soixante-dix. Mon chef d’orchestre a ajouté pour l’occasion deux instruments à cordes. J’ai cinq tubes parmi mon répertoire, ce qui est déjà pas mal. Mais je suis ravi de chanter aussi Hurlevent, Pour que tu me comprennes, Tant qu’il y aura. Ou Doux tam-tam, ne serait-ce qu'en hommage à Marcel Amont qui avait fait une adaptation de cette chanson américaine (Come Softly to me, NDLR). (...)

D’ailleurs, qu’est-ce que vous renvoie le paysage musical français actuel ?

Il y a des perles au milieu de déchets. De toute façon, peu importe les époques, ça a toujours été le cas.  Les succès des années 60, ce n’étaient pas des grands textes. Le son importait davantage que le sens. La décennie suivante, les mots étaient plus littéraires, plus travaillés. Évidemment, on ne peut pas dire ça de Mon cœur est malade. En revanche, Du côté de chez Swann, Hurlevent, c’est d’assez belle tenue. Aujourd’hui, les textes sont moins profonds, ce ne qui n’empêche qu’il y a de bons chanteurs. (Translation)

The song Hurlevent was published in 1976 (two years before Kate Bush made her own Wuthering Heights) in the album Tant qu’il y aura... Written by Patrick Loiseau. Music by Michel Cywie and Gérard Ster.. And here we give you Dave singing the song in 1976 in the TV (Mosaïque, December 15, 1976)

Agonizingly, the music world was deprived of its own version of The Three Tenors on the Moors - a brooding romantic trio dubbed 'Two Heathcliffs and a Cathy' featuring the unlikely yet fated combination of Dave, Cliff Richard (who also made his own Heathcliff thing a few decades later), and Kate Bush. One can only imagine the sublime artistic (wuthering) heights to which their collaborative storm of passion and anguish may have soared, leaving audiences everywhere torn between rapturous elation and wistful devastation.