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Saturday, September 02, 2023

Saturday, September 02, 2023 10:51 am by Cristina in , , , ,    No comments
Le Figaro (France) reviews Paulina Spucches's graphic novel Brontëana.
Attirée de longue date par la Grande-Bretagne, Paulina Spucches se lance en 2021 dans un voyage en solo entre Bath et Édimbourg. On lui conseille une halte à Haworth, dans le Yorkshire, afin de visiter la résidence des Brontë, transformée en musée. «J’avais seulement lu Emily Brontë à l’époque mais j’avais beaucoup fantasmé cet univers quand j’étais ado, se souvient l’artiste. D’un coup, tu te retrouves dans leur maison, dans leur salon, et on te dit: “Elles ont écrit leurs romans ici”. Je me suis sentie toute petite…». Sur place, elle découvre qu’Anne Brontë n’était pas du tout comme elle l’imaginait: «Je m’étais construit une image de la petite sœur qui n’avait rien fait, en dessous de ses aînées, qui les suivait comme un petit chien...» Rien n’est moins faux!
Le lendemain, la découverte de la lande alentour – «belle, colorée, lumineuse», loin des représentations habituelles du romantisme britannique – marque Paulina Spucches au fer rouge. Un mois après son retour en France, elle décide d’en tirer une bande dessinée et d’y retourner l’été suivant, dix jours cette fois. Elle réalise des dessins préparatoires, prend des coups de soleil et rencontre des membres de la Brontë Society, qui lui ouvrent les portes de leur bibliothèque: «Elles m'ont montré un bas d'Anne – une chaussette brodée avec ses initiales –, c'était trop mignon: elle avait des tout petits pieds!»
De prime abord, le titre de Brontëana peut sembler mystérieux. «C’est un tissage autour des Brontë, explique l’artiste, avant de préciser qu’«en espagnol, quand on parle de l'écriture de Borges par exemple, on utilise le mot borgeana». Brontëana peut aussi évoquer un univers fantastique, en référence aux étonnants royaumes imaginaires conçus par la fratrie Brontë, Gondal (avec leur frère Branwell) puis Angria. «Pour moi, c’était complètement du jeu de rôle avant l'heure!», s’enthousiasme l’autrice, qui a par ailleurs inventé avec un ami son propre JDR inspiré des cartes Magic. Enfin, les sonorités poétiques de Brontëana rappellent que la BD, bien que basée sur des faits réels documentés, reste de l’ordre de la fiction.
Ère victorienne ultra-patriarcale oblige, les sœurs Brontë ont d’abord été publiées sous des pseudonymes masculins. Ce qui n’a pas empêché le contenu de leurs livres de choquer une partie du lectorat, malgré leur succès. «Ce sont des œuvres féministes très avant-gardistes sur la condition des femmes, à une époque où personne ne parlait de ce que c'était d'en être une», rappelle Paulina Spucches, qui détaille ci-dessous une planche clé représentant leur métamorphose... [...]
«Dans une des premières versions de la BD, Acton Bell était un personnage à part entière et il suivait tout un chemin dans l’univers d’Angria (monde imaginaire créé par la fratrie Brontë, NDLR) en parallèle de l’histoire avec Anne… C’était un peu trop complexe et j’ai dû simplifier», confie Paulina Spucches. Cette «matérialisation des noms de plume en personnages» se retrouve néanmoins dans la planche ci-dessus: «Elles enfilent leurs costumes de guerrières, elles prennent les armes de l'écriture!» Des costumes inspirés du préraphaélisme, de représentations bibliques (référence à la foi des sœurs, qui n’est pas directement traitée dans l’ouvrage) et de La Force de Sandro Botticelli. [...]
Pour concevoir cette page, l’autrice dit s’être contentée d’un placement rapide des personnages, sans crayonné ou presque, avant de passer à la peinture. Elle utilise habituellement une table lumineuse pour faire apparaître ces petits repères sur sa feuille. «J'essaye de ne pas me poser de questions quand je dessine. J’aime garder les maladresses et avec le temps ça progresse. Je me suis rendu compte que les planches que je préférais étaient celles où je me prenais moins la tête! Plus c'est spontané, plus il se passe un truc.» À propos de la BD dans son ensemble, elle confesse tout de même avoir réalisé quelques corrections au numérique à la toute fin, «quand c'était vraiment cata!». (Arthur Bayon) (Translation)
Novelist and screenwriter Lynda LaPlante answers bookish questions in The Guardian.
My earliest reading memory
It was not until I was seven that a teacher began to realise I was unable to read. Nowadays it would be diagnosed as dyslexia, but at the time that was unheard of. So I was later than most children to discover a special book. And when I finally did, it was due to my grandmother listening to the radio. I woke up and heard an eerie voice crying, “Let me in.” Her bedroom was at the end of a dark corridor so, terrified, I burst into the room. It was Wuthering Heights by Emily Brontë.
Louder than War reviews day two of Leeds Festival:
I’m off to the Festival Republic tent on our photographer’s recommendation to watch The Last Dinner Party, who recently supported Florence on her tour. It proves to be a good tip, as singer Abigail Morris whirls around the stage in a Regency style dress like a demented Jane Eyre as her tight bandmates knock out some smart tunes. (Paul Clarke)
Evening Standard has a list of 'what to shop in September' which includes the Barbour x House of Hackney collection which is described as follows:
Barbour’s iconic wax jackets have been prettied up with House of Hackney bloom prints and there are shirts and dresses to lust over too. Perfect for Cathy and Heathcliff types. (Abha Shah)
Not really.

Collider ranks Michael Fassbender's 12 best films and Jane Eyre makes it to number 12.
12 'Jane Eyre' (2011)
Far from the only movie version of Jane Eyre (Orson Welles was even in one back in the 1940s), this 2011 version was nevertheless highly acclaimed. It follows the title character (Mia Wasikowska) as she meets and develops a complex relationship with a man named Mr. Rochester (Michael Fassbender).
It's a bit darker than your average romance and arguably more of a drama, but it still functions decently enough as both. Fassbender is also very good in the role he's given here, with it being among his earlier ones, and therefore, a key indicator near the start of his career of what he was capable of. (Jeremy Urquhart)
The Digital Fix looks into the history of shipping Captain Kirk and Mr. Spock from Star Trek.
“Whatever our souls are made of, his and mine are the same.” Spirk, an amalgamation of the names Kirk and Spock (the alternative option would be too blatant), remains one of the most enduring shipping pairings in the history of fiction. It was formalized half a century ago in 1974 in a Star Trek fanzine, and a brief glimpse at Twitter or Tumblr will show you it’s still flourishing today. [...]
“Whatever our souls are made of, his and mine are the same,” isn’t a quote from Star Trek. It’s from Wuthering Heights, the defining gothic romance novel; a piece of dialogue in which Catherine speaks about her love for Heathcliff. But, you believed it was Shatner’s Kirk, referring to Spock, didn’t you? You can hear the delivery: it’s a line straight from the series, or movies.
That says it all, really. (James Osborne) 

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