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    1 month ago

Wednesday, March 15, 2023

Wednesday, March 15, 2023 10:34 am by Cristina in , , , ,    No comments
We have several reviews of Emily, which is in cinemas now in France. From L'Humanité:
Portrait intimiste où des pans de la vie d’Emily Brontë se mêlent à son œuvre, le premier long métrage de Frances O’Connor dépeint l’autrice en jeune femme recluse. Emily (Emma Mackey) réside dans le presbytère de son pasteur de père. Personnalité farouche et sagace, celle qu’on surnomme la Bizarre est filmée en gros plans par la cinéaste. Mais c’est sur son travail de romancière, limité à une œuvre magistrale, « les Hauts de Hurlevent », que la réalisatrice s’appuie pour déployer un univers gothique et reprendre les codes du film d’horreur. Jouant sur les passerelles entre son existence et son œuvre, elle décrit son frère Branwell (Fionn Whitehead), un être d’ordinaire jovial, assombri sous les effets de l’alcool et des drogues qui inspire le personnage de Heathcliff, antihéros tortueux et colérique de son roman.
Dans cette famille heureuse en apparence, Emily dissimule la souffrance liée à la perte de sa mère et de ses sœurs aînées. S’ajoutent des éléments fantastiques. Un masque redonne vie à l’âme de la mère. La nature apparaît sauvage et déchaînée, telle cette pluie inondant les collines du Yorkshire ou le vent entrant avec fracas dans la maison paisible des Brontë. Ces bourrasques dont le sifflement est amplifié par une symphonie originale d’Abel Korzeniowski symbolisent une sorte d’émanation à la fois inquiétante et propice à la création. « Emily » devient ainsi une œuvre musicale. Les images prennent un tour pictural avec la multiplication de plans fixes aux allures de tableau clair-obscur de Vermeer. Hélas, une histoire d’amour fictive avec un vicaire, William Weightman, dont la mort aurait poussé Emily à écrire son roman, outrepasse les aspects historiques pourtant très fins du récit. Du grandiose, le film sombre dans la guimauve. (Aurélia de Spirt) (Translation)
Ainsi, Emily s'éloigne de la vraie vie de la cadette des Brontë. Ainsi, il semblerait que la romancière n'ait jamais vécu de romance torride avec un jeune pasteur, ou du moins ce n'est pas attesté (les soupçons porterait plutôt sur sa soeur, Anne Brontë). Mais cela vient expliquer comment une jeune femme qui n'aurait, semble-t-il, pas vécu de romance ait pu imaginer l'histoire passionnelle d'Heathcliff et Catherine, les protagonistes de son roman. Les férus d'exactitude seront peut-être déstabilisés, mais la poésie métaphorique qui émane de la mise en scène offre un regard neuf et presque magique sur son romance et sa mystérieuse autrice.
Dans le rôle-titre, Emma Mackey (Sex Education, Eiffel) est magnétique. L'actrice de 27 ans est de tous les plans et peut exprimer l'étendu de son talent. Les amateurs de littérature anglaise y trouveront leur compte, les autres pourront se laisser happer par la performance d'actrice, plonger dans la mystique des landes anglaises, et comprendre davantage l'une des plus grandes oeuvres du XIXe siècle. Mais si vous cherchez un biopic formel qui retrace avec exactitude la vie de la cadette des Brontë, Emily n'est peut-être pas fait pour vous. (Manon Bricard) (Translation)
The Libération review isn't particularly good either. A columnist from La Rioja 25 (Spain) references the film as well when discussing nonconformity.

Lifestyle Asia begins an article on 'Popular K-drama actors who have played male characters that are walking red flags' as follows:
It’s a tale as old as time – the ‘bad boy’ with a dark past, less-than-pleasant demeanour, and a leather jacket falls for the hard-working, considerate girl and turns over a new leaf (or not). Somewhere in between are instances of long nights spent crying into tissues or even angry outbursts. Morally grey roles have long captured the attention of literature aficionados – take Heathcliff from Wuthering Heights for instance – slowly making their way into cinema and television. (Eshita Srinivas)
Vogue features the work by Dutch fashion designer Jules ten Velde.
The designs have appropriately literary names familiar to Austen and Brontë fans: a brocade ballgown is named Linton “after the fancy family in Wuthering Heights,” a puffy shouldered, A-line taffeta dress is known as the “Bovary” after Flaubert’s flouncing heroine. (Ellie Pithers)
The New York Times has an article on hyperemesis gravidarum.
Before IV fluids became routinely available in the 1900s, hyperemesis killed pregnant women often enough that medical literature listed excessive vomiting as a reason to induce abortion because of the danger it posed to the mother’s life. Some experts believe that the death of the author Charlotte Brontë in 1855 was most likely caused by hyperemesis, not tuberculosis, as was listed on her death certificate.
Today, deaths from hyperemesis are rare, but they do occur, as do serious complications. (Alice Callahan)
Wuthering Heights is one of the '10 Best Kate Bush Songs of All Time' according to Singersroom.
3. ‘Wuthering Heights
Wuthering Heights” by Kate Bush is a hauntingly beautiful and iconic song that captures the intensity and passion of Emily Brontë’s classic novel of the same name. Bush’s ethereal vocals, accompanied by a driving beat and atmospheric instrumentation, perfectly convey the sense of longing and desperation that permeates the story. The lyrics are a reflection of the novel’s protagonist, Catherine Earnshaw, as she struggles to come to terms with her own desires and the societal expectations placed upon her. The song’s chorus, with its soaring vocals and hypnotic melody, has become one of the most recognizable and beloved in music history. “Wuthering Heights” is a timeless classic that continues to inspire and captivate audiences with its unique blend of literary inspiration, poetic lyrics, and unforgettable musical performance. (Simon Robinson)

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