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Sunday, May 05, 2019

Sunday, May 05, 2019 9:31 am by Cristina in , , , , ,    No comments
Res Musica (France) reviews Bernard Herrmann's Wuthering Heights opera as seen at Nancy.
Du foisonnant roman d’Emily Brontë, la librettiste Lucille Fletcher n’a retenu que la première partie et conclut sur la mort de Catherine Earnshaw sans s’intéresser à la génération suivante. Elle suit assez fidèlement le texte, y compris dans sa construction en flash-back à travers un prologue, où Mr Lockwood reconstitue l’histoire des années plus tard grâce au journal de Catherine et au récit de Nelly. Dans la partition de plus de 2h30, on reconnaît très vite la patte de Bernard Herrmann, tout particulièrement dans ce prologue très sombre, où suinte la menace et monte l’angoisse. L’écriture est très mélodique, se fait imitative quand il s’agit de la Nature, ménage de véritables airs aux chanteurs. De brusques crescendos des cordes, le thème serpentin du fantôme de Catherine aux bois, les à-coups violents des vents relancent l’intérêt. L’œuvre est de qualité mais souffre de quelques longueurs, notamment dans l’agonie finale de Catherine. Si le métier est certain, il manque une touche de génie pour y insuffler musicalement une émotion plus prégnante.
Le très beau décor de Madeleine Boyd suggère les collines du Yorkshire par l’ondulation de lattes de bois devenant plancher à l’avant-scène, pour des intérieurs où la Nature est toujours partie prenante. Quelques éléments domestiques disséminés (fauteuil, horloge, piano) et des costumes très gentry d’époque victorienne le meublent. Avec l’aide des somptueux éclairages de Matt Haskins et des vidéos d’Anouar Brissel projetées sur l’immense cyclorama de fond de scène, les saisons et les climats se succèdent en s’accordant aux atmosphères ; beau temps radieux, pluie, neige, coucher de soleil, nuit étoilée, envol des oiseaux composent ainsi des tableaux très poétiques. Fort opportunément, l’utilisation de jeunes figurants parfaitement convaincants vient rappeler l’enfance insouciante et heureuse de Catherine et Heathcliff. Très physique, la direction d’acteurs d’Orpha Phelan apporte de l’action, varie les entrées, soigne les gestes et les attitudes mais ne révèle rien des motivations et des psychologies. (Read more)
 (Michel Thomé) (Translation)
L'est républicain (France) reviews it too
 Les Hauts de Hurlevent a été adapté pour l’opéra par Bernard Herrmann, l’un des plus grands compositeurs de musique de films du XXe  siècle. Il a été joué pour la première fois en France à Nancy avec, dans les rôles de Cathy et Heathcliff, deux chanteurs également en couple hors de la scène. Une gageure ! (Translation)
Still in France, Le Monde has interviewed singer Chris, who speaks about reading and writing.
 Les Brontë, les Dickens, les Dostoïevski, Albert Cohen… Je lisais comme une dingue. Ça forme un esprit. Et l'écriture a surgi comme une pulsion, je parle même d'une maladie. Une maladie avec laquelle je vis, mais qui m'impose sa loi. (Annick Cojean) (Translation)
The Nassau Guardian mentions a new exhibition which includes a quote from Jean Rhys's Wide Sargasso Sea.
In Tessa Whitehead’s powerful exhibition that opened this past Thursday at the National Art Gallery of The Bahamas (NAGB), the show quotes one of my favourite writers, Jean Rhys, who writes in Wide Sargasso Sea (1966): “There are always two deaths, the real one and the one people know about”; the real one is the death of the person.  The two protagonists of the novel, Antoinette and her mother Anette, inhabit post-slavery colonial Jamaica and Dominica and the action moves between these spaces. They live with Pierre and Christophine and the novel is one of the most stunning and poignant 19th-century English novels and complex character developments that I have read to date. Rhys recontextualizes Charlotte Brontë’s Jane Eyre (1847), where there is a famed madwoman who lives in the attic. The Caribbean, as imagined into being by Brontë, produces madness and is a terrible place as it leads otherwise men into lascivious relations.  This is of course barring the sexual violence and exploitation of slavery and imperial and colonial project. Scholars Susan Gubar and Sandra Gilbert later use this as a study of feminism in their groundbreaking text The Madwoman in the Attic: The Woman Writer and the Nineteenth-Century Literary Imagination (1979). The tragedy of Rhys’s novel is the devastation of the community through patriarchal power and colonisation.
Finally, watch out for Le Tour de Yorkshire passing through Haworth today.

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